Lettre ouverte aux démissionnaires

Le 7 juillet, avant la première réunion du nouveau Conseil Syndical, Mesdames Vachette, Baunay et Plent ainsi que Monsieur Frey — membres réélus en AG — ont choisi de démissionner.  Nous regrettons cette décision.  Voici la réponse que nous avons faite.

Mesdames Vachette, Baunay et Plent, Monsieur Frey,

Le Conseil Syndical accuse réception, par la présente, de votre démission conjointe au 7 juillet 2017.

Nous sommes évidemment très déçus de cette décision et mesurons pleinement l’impact de votre choix : votre engagement pour entretenir le bâtiment et se projeter dans son avenir n’est pas à démontrer !

Deux d’entre vous référencent l’AG du 6 juin comme élément déclencheur de votre décision. Pourtant cette AG a revalidé à l’unanimité votre quitus, et vous a réaffirmé sa confiance en vous réélisant avec une majorité écrasante : un réel message de confiance de la part des propriétaires, qu’il me semble important de reconnaître.

L’AG a certes fait l’objet de débats. Plusieurs habitants y ont partagé certaines frustrations, comme dans toutes les assemblées auxquelles j’ai participé depuis 2012. Certains propriétaires se sont aussi présentés pour intégrer le Conseil Syndical afin de renforcer l’équipe et de prendre en main leurs propres besoins plutôt que de rester passifs en reportant la charge sur des bénévoles. Cette démarche de solidarité consistant à mettre son énergie au profit de la collectivité s’inscrit bien au cœur de l’esprit Castor.

Nous avions ainsi l’opportunité de collaborer à neuf. Il y aurait certes eu une période de mise en route et de frictions, propre à tout changement, mais avec la perspective d’unir nos forces et nos complémentarités pour renforcer l’action du Conseil Syndical.

Malheureusement nous perdons donc presque la moitié des membres du Conseil Syndical, et surtout l’expérience de personnes en poste depuis plusieurs années.

Quoiqu’il en soit, nous respectons votre décision. Nous ne gardons de cet événement aucune rancœur, seulement un profond regret. Nous ne pouvons qu’espérer que ce sentiment soit partagé.

Je vous prie de recevoir l’expression de notre profond respect.

Jean-Baptiste Hétier
Vice-président du Conseil Syndical de la Favorite

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